Dernier concert de la saison. Hé oui, cette année nous n'aurons pas notre représentation annuelle à Gages pour des problèmes de calendrier. Mais ce n'est que partie remise.
Pour ce concert nous nous rendons à l'invitation de l'ensemble vocal EUPHONIE de Montbazens, direction Lanuéjouls. De prime abord, je n'étais pas emballée à l'idée d'aller à l'autre bout du département ayant déjà 30 kms de route de plus mes camarades. Mais je me devais d'y aller, donc en route... J'avoue aussi avoir souhaité un temps maussade afin de ne pas avoir de souci avec mon toutou que j'allais devoir laisser tout l'après-midi dans la voiture. ; Voeu non exaucé car il fait très beau, sous un ciel bleu azur illuminé d'un soleil quasi estival ; Les oiseaux s'époumonnent dans les prairies et bosquets rayonnants de verdure. La route est bien agréable. Il y a bien quelques tracteurs et engins agricoles qui nous ralentissent, mais eux sont au travail, profitant de cette belle journée pour faner les herbes folles du printemps.
J'arrive à Lanuéjouls avec un peu d'apréhension : l'église St Baudile et son parking sont en plein soleil et un certain nombre de choristes sont déjà là. Je monte rapidement au parking un peu plus haut. Il est presque vide et de magnifiques platanes taillés en parasol ombragent un bel espace vert sur lequel je m'empresse de me garer. Là, Bonic sera bien. Tiens ! Voilà François qui a fait comme moi pour son toutou.
Il est temps de rejoindre l'église. Nous avons pour consigne de passer par l'entrée latérale. Surprise ! Nous débouchons directement au pied de l'autel. Il y a peu de place et Isabelle a déjà installé toute la sono et fignole les derniers réglages. Ouh la ! Notre cheffe me paraît un peu tendue aujourd'hui. Je ne connais pas encore Euphonie. Ce choeur de Montabazens, constitué d'une cinquantaine de choristes, est bien connu sur la région. Isabelle vient d'en reprendre les rennes cette saison. Nos deux ensembles vont bien se fondre, nos tenues étant assez similaires. L'église, entièrement reconstruite en 1842, est, au regard, agréable et claire. Surprenant : pas de belles voûtes mais des plafonds plats ! Les discussions qui s'éparpillent en échos sont assourdissantes. Je comprends qu'Isabelle aie des problèmes de réglages de la sono. Thierry, dans son coin, teste discrètement sa guitare. Nous avons juste le temps de voir la mise en place et l'entrée des choristes.
Les spectateurs arrivent peu à peu, tranquillement alors que nous lézardons au soleil en faisant connaissance les uns avec les autres. Ce n'est pas jour de foule, mais il y a quand même un peu de monde.
C'est l'heure pour nos présidents d'accueillir le public et de se présenter avec quelques petits problèmes de micro. Les programmes sont variés et riches : Vangelis, Haendel, Mozart, film, opéra, gospel, Marzi, Poulenc, Bizet, Verdi...
C'est Résonance qui va lancer concert en douceur avec un extrait de Conquest of Paradis (du film Christophe Colomb) suivi d'une petite mise en avant du pupitre homme, une chaude nuit d'amour, le tout ponctué d'applaudissements apréciateurs. Et nous voilà arrivés à notre enjeu de la saison ; donner le Stabat Mater... Il n'a pas été parfait, loin s'en faut, mais pas si mal ! Notre partie va se poursuivre avec B.Coulais, Mozart, Bizet, Armstrong, pour se terminer sur l'échelle des Mousquetaires du Roi : Partons !... fort aprécié également et ovationnné par le public.
Petit intermède durant lequel deux paniers vont circuler pour la quête,. Pendant ce temps les choristes d'Euphonie s'installent sous les applaudissements enthousiastes des gens venus encourager leur chorale locale. Répertoire pas moins prestigieux que celui de Résonance avec pour commencer la sarabande de Haendel, suivi du très beau Signore delle cime et de l'Ave Maria (Caccini)où la voix d'Isabelle nous emporte. Changemenet de rythme avec le jazz et la java...
Petit coup d'oeil à la batterie de la caméra. Je vais laisser Euphonie poursuivre son répertoire vers les chants gospels, avec Thierry à la guitare, pour aller aérer un peu mon chien. Je reviens juste avant le dernier morceau, pour écouter Verdi raconter le chant des esclaves (Nabucco). Entre chaque mélodie les manifestations de plaisir n'ont pas manquées et l'ovation finale est bien méritée.
Il était temps ! Batterie à O. Le temps de la remplacer, et je rejoins toute la troupe pour les chants communs. Le public semble si joyeux que nous allons les faire participer ; Isabelle explique ; il va falloir imiter le bruit de la pluie en suivant ses directives : on frotte les mains, on claque des doigts, on ajoute des claps de langue, on tape sur les cuisses, plus fort, aïe voilà l'orage, on tape des pieds, et l'orage passe, on refait tout en sens inverse : O bruit doux de la pluie... les spectateurs sont ravis. Il y a eu un bel orage... Le calme revenu, Jean-Paul (Résonance) lance son solo de voix de basse sur Kumbaya. Pour les deux chants de fin, le public va se défouler aussi en reprenant en choeur avec nous le Oh Happy day et Oh when the saints, entrainé avec fougue par Isabelle et Thierry. La majorité des auditeurs attendront en applaudissant la sortie des choristes pour, eux aussi, s'éparpiller vers la sortie. Ce fut un bon concert.
Quant à nous, nous nous retrouvons à l'extérieur de la porte latérale où des tables ont été dressées pour un en-cas boissons et fouaces. Petit moment toujours convivial de partage, d'échanges et de décompression avant de prendre le chemin du retour. Merci à Euphonie pour cette invitation et leur chaleureux accueil. Au plaisir d'un concert retour.
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